.../... Je regrette de ne pas avoir été assis quand elle s’est glissée à sa place.

L'histoire dans sa totalité :
Début : 5:33 ... Angers-Massy

Mais très vite, je la sens hésitante, regardant derrière, sur le coté …Tout ceci n’est pas désagréable, car cela me permet quelques vues fugaces sur de très belles jambes; jusqu’alors je n’avais apprécié que les mollets, mais ses genoux et ses cuisses sont au diapason : fins et racés … je me hasarde à un :

Je peux faire quelque chose pour vous ?

Non, non !

Mais si ! Vous semblez chercher quelque chose …

Non ! Oh puis, allez ! Vous avez déjà été tellement sympathique. Puis-je vous demander un autre service ?

Bien sûr, si je peux vous être agréable, ce sera avec plaisir …

Voilà … j’ai horreur d’être dans le sens opposé à la marche, et pourtant j’aime ces places … ce sont celles qui réservent le plus grand débattement pour les jambes.

Voulez vous venir à mes cotés, dis-je en me levant, répondant pour elle … en même temps, je me dis que c’en est finie de ces belles vues que me promettaient le voyage.

Elle a saisi l’occasion au bond, et reprend sa reptation pour s’extraire du siège coté fenêtre … cette fois ci le compas écarté de ses cuisses ne laisse aucun doute : bas ! et des plus jolis … large dentelle, et un tendu caractéristique sur le coté de la cuisse qui me laisse imaginer qu’ils sont tendus par des jarretelles … La belle n’a pu ignorer l’attrait qu’a exercé cette vue … et elle rosit tout en s’excusant !

Je vous prie de m’excuser … sortir de ces sièges n’est pas des plus simples !

Mais, ne vous excusez pas ! tout le plaisir est pour moi … que dire d’autre ? je ne vais quand même pas lui demander de recommencer ! Ma mère ne m’a pas élevé comme cela !

Vous êtes taquin, vous !

J’adore le terme … j’aurais dis coquin, moi mais pour elle, j’hésite encore : est-elle une vraie coquine, ou bien une jeune femme sage, elle-même surprise de son audace ? je ne sais que penser mais chacune des options me convient !

Pendant ce temps, j’ai pris la décision d’échanger ma place … ainsi, je garderais la vision de ces belles jambes tendues en face de moi, simplement décalées d’un siège.

Tenez, nous allons même échanger nos places … ainsi, nous garderons nos aises.

Oh, merci, c’est gentil … mais vous allez me trouver infernale, mais j’aime la fenêtre !

Nous rions, ensemble ..

Qu’à cela ne tienne, vos désirs sont des ordres ! Je ne sais ce qui me prend et me pousse a être aussi direct avec cette femme. Ce n’est ni dans mon habitude, et par ailleurs, une telle beauté, un tel charme auraient du m’anesthésier …

Merci, Monsieur, vous êtes un vrai gentleman, mais prenez garde que je ne prenne gout à abuser de votre gentillesse.

Prenez, Madame, prenez … vous m’en verrez ravis

Nous papotons comme si nous nous connaissions depuis le collège !

Pendant ce temps, elle s’est de nouveau glissée sur le siège fenêtre, et cette fois, je parierais que la vue offerte n’a plus rien de fortuite ! A la pointe de ses jambes gainées de noir, j’ai pu apercevoir un magnifique triangle clair, que je dirais blanc en tulle ou en tout cas quelque étoffe assez transparente pour laisser voir une toison fort bien taillée en triangle sur le mont de Vénus … sur sa cuisse, une attache de jarretelle est apparue furtivement, avant qu’elle ne réajuste sa jupe

C’est ravissant, et cette journée, même s’il est très tôt, démarre comme si je restais endormi, bercé d’un merveilleux rêve.

Notre train est parti maintenant, il tangue en passant sur les aiguillages et bientôt nous quittons Angers.

Alors que s’installe de nouveau le silence entre nous, et avant qu’elle ne se rendorme (elle m’en donne tous les indices), je cherche à maintenir la conversation :

Où va une si jolie jeune femme, si lourdement chargée, de bon matin !

Elle se relève un peu sur son siège, et me regarde de ses grands yeux, verts / marrons, légèrement en amande. Je ne sais que dire, il y a du type eurasien chez cette femme, de manière fort peu marqué mais cela lui donne une allure folle.

Mais, peut être me trouvez-vous indiscret ?

Non, non … j’étais simplement en train de m’assoupir. Ne me parlez pas de ce matin … j’ai du remplacer une collègue au pied levé. Je l’ai appris hier. Elle partait faire des dégustations de vins de l’Aubance chez un groupe de clients de la région Lyonnaise !

Ah, c’est donc cela que vous transportez !

Et oui, ce n’est pas de la plume !

Ni des sous-vêtements !

… ?

Pardonnez-moi !

Non, ne vous excusez pas … je suis simplement surprise de notre rencontre … elle est plaisante

Merci

Disant cela, elle a étendue ses jambes et croisé ses chevilles devant moi … mon regard n’a pu faire autrement que de parcourir ces belles jambes. Elle n’en a rien perdu et me lance :

Je ne vous dérange pas, au moins ?

Je ris … Mais non ! je vous l’ai déjà dit, ce n’est que du bonheur.

Merci … dit-elle en tendant sa jupe sur ces cuisses

Je vous en prie … et rebondissant sur le geste qu’elle vient de faire : ne vous en faites pas pour moi, mettez-vous à l’aise !

Elle a compris, et de nouveau, son charmant visage s’empourpre légèrement.

Oh, si j’osais …

Je ne sais que penser, que dire … tout cela va trop vite, semble trop beau !

Et bien osez ! et je me retourne et balaie le wagon. Regardez, nous sommes quasiment seuls !

Elle fait comme moi, et me dit : C’est vrai, vous avez raison

Mais ! je ne dis pas toujours que des blagues !!

Oh, ce n’est pas ce que je voulais dire … vous êtes mariés ?

... à suivre ... si vous aimez !

BisouX