Quel culot … elle s’était laissé prendre !

Il est des hasards qu’on ne s’explique pas, et pourtant ils prennent une tournure assez particulière pour que, parfois, certains pensent que c’était écrit …

Ce jour là, Claudie avait choisie de partir plus tard … elle avait beaucoup travaillé sur le dernier business plan à 3 ans, et n’avait pas compté ses heures ! Yann lui en avait d’ailleurs fait un brin de reproches …

Elle n’irait que cet après-midi … elle avait prévenue son boss et son assistante, et tous les deux l’avaient rassurée, disant qu’elle avait bien mérité de lever le pied.

Lui avait ajouté que son aide lui avait été fort précieuse et qu’il ne savait pas comment il y serait arrivé sans elle !

Elle avait lu dans son jeu … ce bel homme, 55 ans, n’avait d’yeux que pour elle … et pour son assistante, un peu plus âgée que Claudie … tous soupçonnaient une liaison entre ces deux là, mais rien à faire … si tel était le cas, ils étaient décidemment très discrets et personne n’avait pu avoir le cœur net.

En revanche, l’homme était séducteur, facilement séduit aussi … combien de fois avait-elle senti son regard dans son décolleté …

Un jour aussi où elle était partie en porte-jarretelle, tant par le plaisir qu’elle avait à être ainsi ultra féminine que pour le plaisir qu’elle savait offrir à son coquin de Yann, il lui en avait fait la remarque !

Assise en bout de table, elle n’avait pas vue que le bas de sa jupe était resté accroché laissant apercevoir le haut de sa cuisse, la dentelle et une attache caractéristique … ce coquin avait eut le tact qu’ont les hommes sûrs d’eux, lui glissant : ‘’je vous savais raffinée, j’en ai maintenant la preuve’’ .. et alors qu’elle ne comprenait pas,  il avait repris du même ton neutre ‘’vous ne voyez pas ? faites attention à votre jupe … les hommes jasent vite, les femmes plus encore ‘’ … et il avait continue son tour de table. Ils n’en avaient jamais remarqué …

Pourtant, il aurait été faux de dire que Claudie n’était pas troublée par cet homme … avec son mari qui s’évertuait à la persuader de s’abandonner à un autre homme, elle y pensait de plus en plus … qui sait, si un jour il lui faisait des avances, en gentleman …

Elle était donc à la maison, vaquant à diverses occupations … elle s’était pourtant habillé comme si elle devait partir, petit chemisier mi lycra, mi laine, gris cendré du plus bel effet, veste coordonnée sur une jupe droite mais sommes toute relativement courte, bottes et bas, autofixants ce matin là … la classe, le raffinement des jeunes femmes bien élevées !

Le petit collier de perle venait compléter le tout, et un savant maquillage, bien que discret, soulignait le tout.

Et on avait sonné ! Qui cela pouvait-il bien être ? Elle était d’autant plus surprise qu’il lui semblait reconnaitre, non pas la sonnette de l’interphone du bas, mais celle de la porte … un voisin ?

Elle regarda par l’œilleton … un homme, 30 – 35 ans se tenait derrière la porte, bien mis, beau brun …elle ne se voyait pas l’interpeller au travers de la porte, comme la pire des mégères, aussi elle lui ouvrit en entrebâillant la porte.

à suivre ....