Nous avions décidé de passer un w-end en amoureux … nos parents s’étaient chargés des enfants, et nous nous étions envolés vers une destination dont nous rêvions depuis quelques temps déjà.

C’était notre deuxième soirée, et nous savourions la soirée encore estivale sur Lisbonne malgré le mois d’octobre !

Il était tard déjà, après avoir mangé dans la vieille ville,  nous rentrâmes, serrés l'un contre l'autre dans les rues d’abord puis dans le métro.

Je le regarde, je le savoure : Il est vraiment super, et je suis diablement amoureuse de lui … tout à l’heure, il m’a regardé de cet air qui me fait  toujours chavirer, sans que les années n’émoussent notre passion commune. Et puis il a penché son visage vers le mien … les yeux dans les yeux, nous savions … nos lèvres se sont touchées, nos souffles se sont mêlés, nos langues alors nous ont réunies… J’adore ces baisers profonds et langoureux …

Aussi, et même si cela fait déjà dix bonnes minutes,  j’en suis encore toute excitée … Je veux lui faire une surprise. Tandis que nous faisons les derniers pas vers l’hôtel, traversant le parc qui sépare l’hôtel de la station de métro, je lui demande d'attendre dehors avant de rejoindre notre chambre.

Il est surpris, et m’interroge du regard… je lui intime l’attente par le signe d’un doigt posé sur mes lèvres … je pense que mon sourire et mes yeux que je sens pétiller en disent assez long !

Il semble avoir compris, et s'assoit donc dans le parc.

Après un dernier bisou, je marche vers l’hôtel. Je sens son regard lourd sur moi …en passant la porte tournante, je lui souffle un baiser du plat de ma main.

Je fonce vers les étages … porte 812 … notre chambre donne sur le parc … je regarde. Il est toujours là bas, mais maintenant fait les cent pas …

Je me dévêt rapidement pour enfiler une guêpière noire, avec le string assorti et de jolis bas couture noirs bordés de dentelle, et dont l’arrière se ferme par une petit nœud (ahh, Chantal Thomass !) … j'enfile mon manteau, et regarde dans la nuit. Il semble jouer avec son portable maintenant !

Je me regarde dans la glace … c’est vrai que je suis diablement sexy, ainsi vêtue : j’aime quand il me désire ainsi, j’aime quand il me dit que je suis belle ! Je vois alors son envie mâle dans ses yeux, un regard sur son entrejambe finit en général de me convaincre …

Je me surprends à sourire. Je pense à cet instant précis qu’il a raison : c'est vrai que j’aime quand il me dit que je suis ‘’bandante’’, que d’autres doivent parfois fantasmer sur moi, même si souvent je lui répond par un « arrêtes … tu es fou », qui dépeint alors la mère de famille un peu trop sage que je reste malgré les efforts qu’il déploie.

Ce soir, j’ai envie de lui faire plaisir, mais je sais aussi qu’égoïstement, cela aussi me procure beaucoup d’excitation … je la sens d’ailleurs dans mon bas ventre.

Mes yeux descendent vers mon ventre, vers ce mont de venus dont déjà une main s’est emparé …

En fait, ce string est parfaitement inutile ! Rapidement, je le fais glisser sur mes cuisses, mes mollets … d’une jambe sur l’autre, je l’extrait des boucles et talons de mes escarpins.

Je suis presque nue sous ce manteau … je passe un doigt sur mes lèvres … frôler mon bouton m’électrise … mes lèvres sont gonflées, et je sens une douce humidité m’accueillir et lubrifier mon doigt …

Je ne fais qu’un ou deux aller-retour, suffisamment pour avoir éveillé cette zone que d’aucun nomment le point G … je ne veux pas le faire attendre trop longtemps, et puis je veux que ce soit lui …

Je passe mon index sur mes lèvres … je suis vraiment une S…comme il dit ! mais c’est vrai que c’est bon, un peu musqué, un peu salé …. Humm !

Grrrrrr – grrrrr … mon téléphone vibre. C’est lui, en sms !

Que me prépares tu délicieuse coquine ? je bande dejà :) !

Voilà qui est de bon augure !

Je tape une brève réponse :

Tu vas voir ! je t’aime … et mouille pour toi

Je saisis la carte magnétique et file dans le couloir, mais reviens : je prends quelques secondes pour parfaire mon rouge à lèvre … je veux une bouche pulpeuse, je veux lui faire envie !

Une chance, ce midi j’ai aussi manucuré mes ongles … ils donnent un ton rouge vermillon du plus bel effet, qui se rappelle maintenant sur mes lèvres.

Je suis dans l’ascenseur quand … Grrrr – Grrrr !

moi aussi, je t’aime, ma petite S …adorée !

Je lui tape une réponse qui me surprend moi-même … en d’autres instants, je n’aurais pas apprécié et à fortiori pas moi-même utilisé ce vocabulaire :

plus que S…, ce soir je serais ta petite P… lol

Cling … le porte s’ouvre. Je ferme instinctivement mes mains sur les rebords de mon manteau, le plaquant contre moi … je n’ai pas l’habitude de sortir ainsi !

J’ai bien fait : trois beaux bruns se tiennent devant moi. L’un me déshabille littéralement ; il faut dire que je fais très bourgeoise BCBG … et je sais par mon coquin combien ce fantasme est répandu ! Le pauvre ! S’il savait que ce qu’il imagine est vrai ! hi hi hi

Grrrr – Grrr

ok je t’attends, mais prépare toi a subir les pires outrages que ta posture impose !’

J’ai du relâcher mon étreinte, chercher mon portable dans la poche … le manteau s’est légèrement entr’ouvert et je n’y ai pas prété attention !  c’est l’air rubicond d’un beau papy qui me fait réaliser ma belle exhibe involontaire. Heureusement, sa femme est occupée avec la jeune fille de l’accueil.

Je referme pudiquement mon manteau, et marche vers lui et la sortie … mes talons claquent sur le marbre.

Quand je passe vers lui, il me glisse « merci ! Vous êtes vraiment très belle » …

Ne sachant que dire je lui glisse un petit clin d’œil !

Franchissant la porte rotative, je me dis qu’il a du vraiment me prendre pour une Escort Girl qui avait fini sa prestation et quittait l’hôtel !

Deux chauffeurs de taxi rivalisent d’amabilité, m’ouvrant la porte de leurs deux voitures … je ne suis pas habituée à tant de sollicitude !

Je les déçois, en montrant que je préfère marcher …. Je traverse la rue, et retourne vers le parc … je le vois, je l’ai en visuel, et je dois avouer que cela me rassure car je ne serais certainement jamais rentrée dans ce parc ainsi habillée !

Bien que nous soyons au sud, il commence à faire frisquet en cette fin Octobre et j'avance à grand pas. Mes pas crissent sur le gravillon … il m'attend assis sur le banc.

Je m'approche de lui en  me dehanchant … il me sourit, je lui rends la pareille … je le sens heureux, et le suis aussi ! Tout en marchant, je laisse entrouvrir mon manteau, tout heureuse de me montrer à lui.

Il me dévore du regard et s'empresse de prendre une photo avec son portable .Vu la pénombre, je doute que le résultat soit probant. Il nous restera les souvenirs !

Je m’approche de lui,  et me plante devant lui : il me prend les seins à pleines mains et les serre fort.;  il les fait jaillir des bonnets, transformant la guêpière en redresse seins. Je vois mes globes qui fièrement le narguent ; sous l’effet conjugué de l’excitation et du froid, mes tetons pointent fièrement. Il se lève ;  Je l'embrasse me collant à lui, je serais prête à n'importe quelle folie.

Je sens ses doigts me fouiller …. Oh, le coquin ! Il me prend sans trop de ménagement … un doigt, puis deux que je sens délicieusement lubrifiés par mon excitation me fouillent maintenant … je sens ses doigts venir masser mon point sensible … oh ! il me connaît si bien … je serre les dents, me mords les lèvres … je ne veux pas me donner en spectacle ici … même s’il n’y a personne.

Je ne peux toutefois réprimer quelques gémissement étouffés … il me serre d’un de ses bras, tandis que son autre main set ses doigts habiles me procurent un plaisir terrible … je sens mes jambes me lâcher, je me sens fléchir sur les genoux … je suis comme posée sur son poignet, comme fichée sur ses deux doigts qui me font un bien fou …. Je me sens venir, je le lui dis … nos yeux sont rivés les uns aux autres, un ahhhh vient ponctuer l’extase … tandis qu’il me glisse, un brin pervers ‘’tu aimes, hein ! petite S… !’’

Je m’embrasse à pleine bouche pour toute réponse …

Puis, nous marchons un peu quand, avisant un  petit bosquet qui forme comme une enclave, il me serre par la taille et me chuchote à l’oreille: ‘’suces moi là ! tout de suite !’’

Je suis un brin interloquée.. il y a un pas entre ces caresses furtives telles qu’il me les a prodiguées discrètement, alors que nous étions enlacés, et puis là, ce qu’il me demande : me mettre à genoux, devant lui, extirper son sexe, le sucer ! J’hésite !

Là encore, il me ramène à mes « promesses » :

Allez, toi qui voulais être ma petite P… !’

Je jette un coup d’œil circulaire. Il semble n’y avoir personne.

Je me penche vers lui, déboutonne fiévreusement sa ceinture, baisse son zip, et  avidement extrais son sexe ; Je m'en empare goulument. Il est bandé à bloc … J’adore quand il est comme ça, le gland découvert, les veines palpitant sur le pourtour ; J’aime entourer mes lèvres autour, j’aime le prendre le plus profondément dans ma bouche, jouer de ma langue, j'aime prendre de grandes inspirations qui font que mes joues viennent l’emprisonner dans cet enfer chaud et humide, ...

J'y mets tout mon cœur sentant son excitation monter, et la mienne me regagner.

Nous observons quand meme autour de nous, histoire de ne pas finir au poste !!!!

Et là soudain, je me fige, attirant du coup son regard.

Un peu plus loin, un homme est apparu ; il s’est arrêté dans sa ballade, et nous regarde. Je suis apeurée et excitée à la foi !

L’excitation primant, nous décidons toutefois de poursuivre … Il me relève avant d’exploser dans ma bouche … je suis un peu frustrée, non pas que je raffole de ceci, mais là, ce soir, je le voulais pleinement, j’imaginais ces jets au fond de ma gorge, je m’imaginais avaler partiellement, et déglutir le reste … je m’imaginais devoir rentrer à l'hôtel, le col et devant du manteau éventuellement souillé de son sperme !

Il me guide et nous faisons quelques pas vers un banc. Chemin faisant, il nous a également rapprochés du voyeur, le coquin !

Il m’intime de poser une jambe sur le banc, et de prendre appui, bas tendus sur son dossier. Je sais ce qu’il prépare. Il me trousse le manteau sur les hanches, et vient se perdre entre mes fesses … Je sais que je suis alors impudiquement offerte. J’imagine mes fesses blanches sous le halo blafard des réverbères, j’imagine cette peau laiteuse marbrée des jarretelles sombres …. Il doit être terriblement excité, et je le sens ainsi !  

Agile et coquin, il vient fouiller mes replis les plus intimes … tandis que ses mains écartent mes globes, je sens son souffle chaud, sa langue mutine aller de bas en haut, électrisant successivement mon anus et ma chatte … je mouille comme jamais … j’ai l’impression de couler dans sa bouche … je ne sais que penser, je sens qu’il veut me préparer pour me prendre de la façon la plus intime.

D’autres hommes pourtant arrivent … c’est nouveau pour nous, nous ne savons que faire … nous ne sommes pas dans notre élément … la peur, sourde, nous prend tous les deux …

Nous préférons alors, pour cette première fois, reprendre le chemin de notre chambre et finir nos ébats au chaud l'un contre l'autre, l'un dans l'autre.

Le reste de la nuit fut délicieux !

C'était une première pour moi ! je sais que je lui ferais encore ce genre de surprise dans d'autres lieux publics.

L'excitation d'être vue et de ces désirs un brin tabous est un superbe fantasme ….

et puis, tellement de questions restent en suspend : si l'homme n’avait pas été rejoints par d’autres, restant discret ? et s’il s'était approché? et si ses mains s'étaient mélangées à celle de mon homme??? je n'ose y penser........mais en rêve secrètement !

Je t'aime mon Amour, je suis tienne!!

Ce très beau texte est inspiré d'une trame de Bridge69 (encore 69 !!?), librement revu et agrémenté par vos serviteurs ... en espérant que vous ayez aimé !

Quel beau témoignage d’amour et de complicité érotique …

Rien ne vaut que de laisser s’ébattre nos démons de midi ensemble ….

Et puis, vous l’aurez remarqué, ce beau récit fut l’occasion de faire un clin d’œil à de bien charmants coquins … de prime abord, leur pseudo nous choqua un peu (nous n’aimons pas trop avilir la Femme), mais très vite nous comprîmes que celui-ci était le fruit de leur complicité, d’une confession brûlante qu’elle lui avait fait un jour, lui signifiant son amour et son abandon à lui.

Ils sont charmants … N’hésitez pas à leur rendre visite, et à leur laisser de nombreux commentaires !

Nous nous sommes permis un emprunt, où la belle se débarrasse avec brio d’un petit chiffon rouge !

Mais elle ne sait pas où le mettre !

Rappelez-vous, n’oubliez pas de regarder dans le rétroviseur … peut être un jour aurez vous cette surprise !

ou d'autres .... à vous de voir !