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Lundi 6 novembre 1 06 /11 /Nov 00:11

Un texte que nous venons de découvrir et qui nous rappèle notre / nos découverte(s) ....


Chacun a ses petits phantasmes, ses petites manies, ses étranges lubies. Moi, la mienne étant plus classique : l'entrée des artistes. Ça me hantait depuis longtemps, très longtemps, cette visite des endroits interdits et sombres, cet étroit tunnel de chair chaude et étrange, ce passage tant honni, voué aux démons des mille enfers...

J'en ai tant rêvé, tant voulu accéder à ce petit nirvana sur terre que, lentement, au fil des ans, ce fut ma quête à moi, mon Graal, ma destination ultime. La frustration de ne pas y parvenir fut forte, mais je n'allais pas remettre en question mon couple pour si peu. Ma femme n'appréciant pas pour diverses raisons allant de l'hygiène à la religion, je m'en fis aussi une raison. Alors je partis à la chasse dans les revues, puis les sites web au fil de l'avancée technologique. J'en ai gravé des CD d'images, compilé des galettes de vidéo avant de passer au DVD, de plus grande capacité.

Puis un jour, elle est arrivée dans ma vie.

Elle, son corps de liane, ses gestes amples, ses yeux profonds.

Il serait trop long d'expliquer comment je devins infidèle, ce fut le fruit de beaucoup de hasard et un peu de volonté à franchir le pas. Quand j'y songe, c'est tout banal, d'un classique éculé (je sais, le jeu de mot serait facile), mais je ne regrette rien d'avoir connu ses courbes, ses baisers brasiers, sa brûlante intimité.

Dès la première nuit, Valérie m'a offert ce plaisir interdit auquel je ne croyais plus. Sur le coup, j'en tremblais. Oui, je me souviens :

Allongée sur le dos, bien calée, elle prend ses pieds avec ses mains, écartant bien les jambes, mettant en avant une sombre rondelle :

- Allez, vas-y, passe par là ! susurre-t-elle, la voix évocatrice.

- Euh... comme ça ? Direct ?

- Tu prépares le terrain avant, quand même !

- Pas de problème ! dis-je, tout fébrile.

Agenouillé entre ses jambes qu'elle repose sur mes épaules, je pose le bout de ma langue à l'orée sombre. Ce n'est pas possible, j'ai dû rêver. Un premier coup de langue à l'endroit interdit, un léger soupir d'aise, je sais à présent que je ne rêve pas. Alors je m'applique, je fais de mon mieux, bénéficiant de l'expérience de toutes les images entassées sur mes collections de CD. Je dois avoir bien appris et retenu ces leçons, car elle remue de plus en plus du bassin, tout en soupirant fortement.

Je me réjouis d'avoir passé la première épreuve avec succès et peut-être même brio... je lèche avec délice ce commencement de petit puits tant désiré, ce puits qui est déjà entrouvert, signe que la dame doit assez souvent pratiquer, à moins qu'elle n'ait de bonnes dispositions à cet endroit de son envers...

Le goût est légèrement âcre, un peu défendu, très émoustillant. Les stries s'évasent petit à petit, se colorent délicatement de sombre. Ma salive rend luisant ce lieu tabou, le faisant finement briller. C'est indescriptible, cet émoi qui m'assaille, moi agenouillé devant cet envers offert, mon enfer pervers.

Je lèche avec application, mouillant bien l'entrée dans laquelle j'irai enfin me perdre. Je me régale de ce creux censuré par tant de gens, décrit comme une abomination, mon paradis à moi, ma quête. Je me sens comme l'adolescent que j'étais, il y a longtemps, le jour de son premier baiser profond, la nuit de la première fille qui m'offrit ses trésors cachés, le ravissement de cet antre chaud, si accueillant dans lequel on adore plonger et se perdre.

L'entrée s'évase doucement mais sûrement, ça m'intrigue quand même : je ne pensais pas qu'il en serait ainsi, j'ai encore des choses à apprendre sur les femmes. Souvent, on parle de conduit étroit à forcer, de repaire à contraindre, de cette attaque impitoyable qui fait de la lance ou de l'épée des hommes des sauvages conquérants.

Je dois être trop lyrique...

Je comprends qu'il est temps d'y aller. Je suis un peu déçu. J'aurais aimé initier une femme à ce plaisir tabou, lui faire découvrir ces agréments insolites, moi, son bourreau et professeur, elle, ma tendre victime, mon élève soumise et assidue. Je me rattraperai une autre fois, peut-être. J'ai au moins la garantie qu'il ne devrait pas y avoir de problème puisque ma soi-disant victime pratique déjà.

Agenouillé devant Valérie, mes genoux de part et d'autre de ses fesses, je me positionne au mieux. Ma tige est raide comme de l'airain, je l'approche de l'entrée tant convoitée, enfin, j'y suis, j'y vais, je suis en train d'y aller.

Le contact de la salive sur mon gland me fait frémir d'aise, je me contrôle un maximum, il ne s'agirait pas que je lâche tout maintenant, sans être en elle. Je serre les dents, je retiens mon souffle.

Je comprends que je ne suis pas tout à fait bien positionné, je me replace mieux, ses cuisses chaudes contres les miennes. Elle attend, les yeux fermés, je la vois qui palpite, mon cœur s'accélère. Fébrile, je guide mon pieu de chair entre mes doigts vers ce puits sombre qui veut l'engloutir. L'arrondi de mon gland épouse la cuvette mouillée de son entrée, elle remue faiblement son bassin, la salive décuple les sensations, je ne tiendrai jamais !

Je donne un coup de reins, l'entrée résiste, mais pas moi. Je suis à deux doigts d'éjaculer sur elle. Je me crispe, tentant de reprendre un semblant de contrôle sur moi. J'y arrive.

Un autre coup de reins et j'entre. La sensation est inouïe, mon gland s'engouffre dans un conduit étroit et chaud, ce tunnel interdit qui l'avale tout en l'enrobant de sa chair torride. Je reste là, planté au bord, goûtant ce plaisir enfin obtenu, comme l'alpiniste qui découvre enfin le sommet convoité si proche du but, le plaisir du repos avant l'ascension finale.

- Vas-y ! Défonce-moi !

Cette phrase gâche un peu le tableau que je me faisais. J'idéalise trop, mais pour moi cet instant est magique, même si pour elle, c'est devenu une rengaine. Mais puisque j'y suis, j'y vais ! Je saisis ses jambes douces, je les plaque contre ma poitrine, je me cale au mieux puis je m'enfonce en elle. Je vois comme mille étincelles, je coulisse le long du boyau serré, ressentant toutes ses aspérités, ses reliefs, je plonge plus loin encore, loin.

Elle a la bouche ouverte, à la conquête de son plaisir qu'elle recherche du bout des doigts entre ses lèvres détrempées, agaçant son clitoris enflammé, niché sous le triangle taillé de sa toison. Elle pousse de faibles plaintes quand je coulisse en vastes va-et-vient, plongé en elle, tout aussi aisément que si j'avais été par-devant. Je m'attendais à plus de résistance. Je m'enfonce comme un damné dans ses profondeurs obscures puis m'en échappe furieusement, je la pistonne sans retenue, je suis comme en roue libre, un électron libre. Oh oui, je suis enfin dans un cul, dans cet endroit dont je rêvais depuis si longtemps, dans cet anus étroit, dans ce trou ténébreux défendu. Je me plaque sur ses fesses dans un bruit sourd. Comme un coussin d'eau, sa chair oscille, me massant le bas du ventre, une jouissance obscure naît en moi à ce contact curieux, puis je me retire pour sentir ma tige massée par son conduit cannelé. Je ne me sens plus, je lévite, comme l'alpiniste qui arrive au sommet, qui n'a plus qu'un seul pas pour planter son drapeau sur la cime convoitée.

Alors je plante, j'éjacule, j'exulte !

Sous moi, la montagne se tortille, tangue, malaxant ma tige qui se vide en longues saccades, qui fléchit, comme broyée par des éléments plus forts. Une longue vague m'irradie, j'entends vaguement mes propres cris mélangés avec ceux de ma partenaire. Je me sens si fort et si vide à la fois. Je retouche doucement le sol. Enfin, j'ai obtenu mon Graal, il est là, autour de mon sexe emprisonné, compressé mais victorieux.

Mon Graal fait de sexe et de sueur...

Allongé, épuisé, ma partenaire blottie contre moi, je reprends mes esprits. Je regarde alors mon sexe flasque et rouge. Il me fait un peu mal, la compression et le frottement sans doute. Je flotte, à la fois heureux et triste. J'ai atteint mon but, et après ? D'autres visites sans doute, mais sans cette attente. Celui qui disait que le meilleur moment dans l'amour est quand on monte l'escalier avait raison...

Besoin d'aller aux toilettes, je me dégage doucement de Valérie endormie. Elle me tourne alors le dos, je contemple ses fesses. Qui pourrait croire qu'il y a quelques instants, j'étais, là, entre ses rondeurs, planté dans son sillon, dans son cul, loin, très loin ?

Aux toilettes, je regarde mon sexe, je l'ai vu avec une meilleure mine : il est tout rabougri, rouge, mal en point et surtout sale. C'est vrai que cet endroit n'est pas d'une propreté exemplaire... Ça me semble étrange après coup, d'avoir été là-dedans. Sale, mais ô combien jouissif !

Je me nettoie avec précaution, délicatement, avec le papier toilette, ça fait mal quand même. Sur le moment, je n'ai rien ressenti de tel. Je me demande si c'est pareil pour elle... mais je me vois mal lui poser la question !

La sodomie, c'est comme une drogue, quand on y a goûté, on en redemande !

Maintenant, j'ai beaucoup de difficultés à imaginer un rapport sexuel sans passer par-là. J'ai bien eu une sorte de mini-déprime après avoir vécu mon premier passage à l'acte arrière, mais cela passa vite, très vite. Bien sûr, pas question de le faire avec mon épouse, mais elle, Valérie, ma maîtresse, elle adorait, et ça tombait bien, moi aussi !

Alors il y eut des tas d'autres fois : moi, vautré sur elle ; moi devant entre ses jambes ; moi de côté ; elle assise sur moi ; moi la pistonnant furieusement alors qu'elle était à quatre pattes... Bref des tas de positions pour tenter d'aller plus loin en elle, plus profond, de l'élargir, de plonger dans le stupre et le sale de son cul rebondi. Un culte du dégoûtant et de la jouissance. Et j'avais à présent une nouvelle quête : me faire prendre dans sa bouche après ces jouissances partagées

Un nouveau Graal... Une nouvelle étape dans ma sexualité.

Suis-je un pervers décadent, un sale dégoûtant, une ordure immonde ? Je me doute bien de ce que certains diraient de moi. Mais je m'en fiche, je ne fais de mal à personne et mes goûts évoluent dans le temps. Une chose me turlupine quand même : et après, ça sera quoi comme lubie ?

Mais demain est un autre jour.

Fin d'après-midi, nous sommes dans la nature, pas loin du petit lotissement où Valérie habite. Une route sur presque un kilomètre, un chemin piétonnier sur dix à quinze minutes, puis derrière un groupe d'arbres, un passage herbeux qui zigzague entre broussailles et bosquets. Il faut connaître, Valérie connaît visiblement bien, je préfère éviter de lui demander pourquoi ! Vraiment sauvage par ici, nous sommes sûrement à deux ou trois kilomètres de chez elle à vol d'oiseau et encore ! Des herbes hautes, des futaies alentour, elle lance un coup d'œil circulaire pour la forme, puis se jette sur moi. Nos étreintes sont passionnelles, entre tendresse sauvage et farouche affection. Je sais qu'elle ne porte pas de culotte sous sa robe légère, une habitude, j'en profite donc. Après quelques baisers féroces, je me glisse dans son dos, ce qu'elle affectionne. Plaqué contre elle, la bosse de mon pantalon dans le creux de ses fesses à travers le fin tissu, je prends ses seins que je caresse, que je soupèse, dont j'agace les pointes tandis que je l'embrasse dans le cou, lui mordillant parfois l'oreille plus ou moins bestialement.

Elle ondule sous mes mains, mes lèvres, mon sexe tendu à mort. Je sais ce qu'elle veut et elle aussi. Mais ça attendra un peu, ça n'en sera que meilleur ! Nos corps s'épousent, se coulent l'un à l'autre, tout en sensualité, c'est très bon ! Très ! Divin même, au risque de paraître trop précieux... Une main quitte un sein puis descend caresser l'arrondi d'un ventre douillet, si agréable quand je pose ma tête dessus. Un moment de tendresse dans un océan de sexe débridé. Un beau bombé que je délaisse ensuite pour un autre plus petit, plus intime, son mont de Vénus, tel un fruit convoité.

J'adore la masturber par-dessus les tissus, la sentir qui frémit, qui ondule, qui se retire, qui demande, qui quémande ma caresse pour son doux plaisir. J'adore qu'elle soit ainsi, abandonnée, à moi, tout à sa volupté. Et moi, je retire une très grande satisfaction, un plaisir subtil, très intellectualisé devant sa jouissance charnelle.

Je remonte doucement la robe, découvrant ses genoux, puis ses cuisses. Elle ondoie plus encore, comme la belle plante qu'elle est. Son pubis voit le jour, une brise le frôle, fraîche par cette chaude journée. Je coince les pans du tissu dans sa ceinture afin que tout son bas-ventre reste dévoilé au soleil qui fléchit en cette fin de journée. Son pubis est doux, très doux, je raffole de sa fine toison taillée en un fin triangle qui émerge ainsi d'un sexe presque rasé.

Mais j'ai d'autres idées en tête, elle aussi, alors je sors un sexe raidi de mon court short et je le plaque sur ses fesses. Je veux la prendre ainsi et elle sait que je m'enfoncerai en elle, bien au fond, dans ses profondeurs interdites.

Mais avant, une petite formalité qui fait partie du jeu et du plaisir, je m'agenouille, ses fesses à mon nez puis voluptueusement, ma langue s'en va humidifier son petit trou. Je sais qu'elle aime ça, sentir mes lèvres à son orée, avoir quelque chose de chaud et d'humide qui furète au bord. Et moi, j'adore aussi cette caresse interdite que je lui inflige, prémices d'une autre chose plus incisive, plus intrusive.

Je me suis relevé, le moment est venu que j'aille en elle. Valérie m'attend, les fesses tendues. Je pose mon bout turgescent contre sa rondelle mouillée, elle frémit, me souhaite, me veut en elle, là. Mes mains sur ses hanches toutes douces, une dernière respiration et j'entre en elle d'un coup, sans trop forcer. Elle soupire d'aise, s'empale délibérément sur le pieu qui la fouille. Que c'est bon d'être là, en elle ! Quelques petits coups pour bien se caler, je coulisse, bien décider à lui faire profiter de toute ma longueur qui pioche son sombre tunnel.

Je décide de changer un peu :

- Non, j'ai une autre idée, retire-toi, s'il te plaît.

- Ah bon ? Ça me plaisait bien comme ça !

- Ça te plaira plus autrement !

- Ah ? Faut voir !

Et elle se retire quand même. C'est bon quand je sens mon sexe sortir, quand il semble se coincer juste avant d'être expulsé de son antre prohibé. J'en éjaculerais tellement c'est fort, puissant ! Soufflant un peu, je m'assieds sur les herbes hautes, elle me regarde intriguée, la robe toujours relevée. Je m'allonge ensuite sur les coudes, mon sexe bien érigé vers le ciel. Elle comprit vite :

- Hum et comment ? De dos ou de ventre ?

- J'hésite justement... Commence donc de dos que je puisse voir ton beau cul se faire défoncer puis...

- Puis ?

- Tu pourras pivoter pour me présenter ta belle pêche fendue !

- Toujours aussi lyrique ! Tu n'as pas peur pour ton machin ?

- Pas la première fois !

Elle s'exécute, ça l'amuse beaucoup. Je la vois qui me surplombe, elle a de bien belles jambes, et ce qu'il y a au bout est mieux encore ! Avec une lenteur calculée, elle s'abaisse, ses rondouillettes fesses se rapprochant dangereusement de mon sexe pointé vers elles. Elle saisit ma tige de chair et la dirige sans faiblir là où elle doit aller. J'encaisse le choc quand mon gland cogne entre ses fesses, dans le creux de la cuvette. Je suis néanmoins admiratif devant sa précision alors qu'elle ne voit rien. Ma tige ploie quand elle s'abaisse plus encore. Un mouvement de doigt et mon pal s'engouffre en elle sans faiblir un seul instant. Cette facilité dans la pénétration m'étonne toujours. Au début, j'étais inquiet pour elle. Maintenant, moins. Elle monte et descend le long de ma tige, c'est très efficace et éprouvant, j'ai quelques peine à ne pas tout lâcher en elle. Ses fesses dandinent à portée de ma main, un beau cul magnifique qui s'empale sur la tige malmenée. Je ne résiste pas, m'accoudant mieux, je lance une main pour caresser cette rondeur soyeuse. Dieu que c'est bon ! Cette caresse, moi en elle, elle autour de moi, son cul à moi, pour moi. On ne s'en lasse pas !

D'un coup, je serre les dents : elle pivote autour de mon gourdin empalé en elle.

Mes yeux en sortiraient de ma tête, c'est fort et violent, effet garanti. À la tête qu'elle fait, bouche grande ouverte, yeux quasi révulsés, elle doit être logée à même enseigne que moi ! Ma tige se tord, coincée par ses sphincters. Je souffle, ça résiste. Petit à petit, la rotation infernale se fait, lentement. Le moment le plus épique fut quand elle dut enjamber mon corps, la tension fut à son comble, je crus que mon sexe allait se déchirer comme un vulgaire tissu. Mais contre toute attente, il coulissa plus profondément en elle, lui arrachant un petit cri puis pivota correctement.

Elle est devant moi, à quatre pattes, son cul toujours rivé sur mon pieu. Elle se déchaîne, coulisse, monte, s'élève pour s'enfoncer plus encore sur ma tige, ses fesses touchent mon bas-ventre, sa chatte à l'air me nargue. Plus pour très longtemps, car je m'en saisis pour la masturber soigneusement, mais fermement. Elle crie un peu, s'agite beaucoup, j'ai beaucoup de difficultés à rester concentré sur son clitoris que je taquine et que j'agace férocement. Le ciel au-dessus de nous, je le vois comme un grand vide qui m'aspire irrémédiablement, un gouffre infini. L'herbe, sous mon coude, mon dos, mes jambes, m'agace, me titille. Et ce cul qui n'en finit pas de plonger sur moi, de serrer ma barre brutalisée, ces fesses qui m'absorbent, ce clitoris inassouvi, cette femme qui m'épuise, me tourmente mais qui me fait tant jouir ! Pourquoi ça tarde tant ? Je veux jouir en elle, lâcher mon sperme dans ses entrailles, qu'il se mélange avec ses déjections, qu'elle le garde en elle, qu'elle en soit remplie, débordante, rassasiée, comblée !

Une dernière lueur, un dernier éblouissement, je sens une onde puissante qui me ravage, mon cœur qui semble exploser. Je l'entends venir en même temps que moi, ses cris m'excitent plus encore. Un geyser chaud lance ses jets brûlants au fin fond de ses entrailles ténébreuses. Je sombre, repu, vidé.

Elle est toujours sur moi, affalée, pesant de tout son poids, toujours rivée en moi, mon sexe amolli dans son fondement. C'est affolant, cette jouissance. Angoissant mais impressionnant de volupté. Je me repose, reprenant doucement mes esprits. Elle aussi, elle est comme ravagée, secouée de spasmes. Elle roule sur le côté, sans égard pour mon sexe toujours en elle. Brutalement, il s'étire d'un coup m'arrachant un cri de surprise puis, tel un bouchon, s'extirpe de son enclos dans un son peu correct.

- Oh pardon ! dit-elle.

- Ouââ ! Tu peux ! Argh, ça fait mal, mine de rien !

- Excuse-moi ! Tu as très mal ?

- Plutôt oui ! dis-je en râlant

- Excuse-moi !

Je serre les dents, une vague idée dans le crâne devant son air confus :

- Pour te faire pardonner : suce-moi !

- Comme ça ?

- Oui, comme ça !

Elle me regarde intensément, hésite un peu. Elle sait que je profite de la situation, elle voit bien à mon air que je ne suis pas si fâché que ça, que c'est plutôt ludique. Mon sexe commence déjà à se redresser un peu, tout rouge, couvert d'un liquide indéfinissable, zébré de striures blanchâtres de sperme. Elle saisit ma tige poisseuse entre ses doigts fins, le masturbe un peu, le décalotte complètement. Un dernier regard vers moi, qui me trouble profondément, elle enfourne ce sexe sale dans sa bouche et le suce lentement...

Je ne saurais décrire le plaisir de cette fellation, quelque chose de très puissant, très fort, d'incommensurable, le franchissement d'un autre palier, d'une nouvelle étape comme si mon horizon portait plus loin, beaucoup loin, encore plus loin. Tandis qu'elle me léchait, je sentais un bien-être diffus m'envahir totalement, une satisfaction un peu honteuse mais tellement bonne !

Je suis, là, assis sur une chaise, jambes écartées, une moue dubitative aux lèvres. Je me pose à présent diverses questions sur mes folies nocturnes et de plus en plus diurnes. Pourtant, je devrais être heureux et pleinement satisfait ! Je me demande vers quelles nouvelles contrées je vais arriver à présent, déjà une foule d'idées honteuses et saugrenues attendent, tapies dans l'ombre de mes turpitudes...

Comme dans le sombre recoin de l'endroit que j'aime tant...

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Rendons à Cesar ce qui lui reviens ... ce texte n'est pas de nous, mais paru  au # 10 954 sur Revebebe ... Que son auteur nous pardonne l'emprunt, et qu'il en soit ici remercié

Par Libertins49 - Publié dans : Libertins Angers
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