Libertinage Anjou et Pays de Loire
(desolé pour les 1ers lecteurs ... un pb avec Firefox nous a zappé le texte ...)
20 heures…le cœur à 2000 je m’engouffre près d’Anna dans la voiture. La clé dans le contact je souffle un grand coup.
- Ca va ? me dit
Anna tout bas
- Oui, juste un peu de trac …
- On laisse faire les choses et nous verrons bien … elle esquisse un sourire
- Pourquoi souris-tu ?
- Oh, pour rien … ou plutôt si : je trouve un brin cocasse que je doives te rassurer pour quelque chose que tu voulais
- Oui, c’est vrai … tu es plus objective que moi…
Un petit crachin d’hiver macule le pare brise et nous traversons tranquillement la ville par cette nuit froide
de décembre… En contrebas, les silhouettes sombres des navires de guerre font de larges taches, sinistres.
On a quitté la ville, longeons les boulevards et nous arrivons maintenant sur les hauteurs de l’agglomération, sur la route du Conquet.
Une route étroite, un lotissement et l’impasse « des lauriers roses » (original ici, pas sur qu’il en pousse beaucoup !) décrite par Claire…
- N’oublie pas la tarte aux pommes ! me dit Anna en
refermant sa portière...
Le petit portail de fer forgé blanc est ouvert et le perron allumé. Nous franchissons rapidement les quelques
mètres qui nous séparent de l’entrée et sans même avoir frappé, la porte s’ouvre sur le sourire radieux de Claire…
- Vous êtes pile poil à l’heure dit elle ravie.
- Bonsoir… Claire… Enchantée
C’est une très belle femme d’une quarantaine d’années, de taille moyenne et pulpeuse à souhait, sobrement
maquillée, cheveux blonds coupés au carré, elle porte un petit pull noir et une micro jupe de skaï laisse voir des jambes magnifiques gainées de bas résille…
- Entrez vite, il fait
un froid de chien …
- Bonsoir… ! La voix grave et posée de Jean résonne dans le hall
- Allez on se fait la bise … rajoute t’il avec un large
sourire…
Nous nous embrassons tous les quatre comme des amis de toujours.
Il fait bon chez eux. Dans le salon aux lumières soigneusement tamisées, deux grands canapés de velours rouge
entourent une vaste cheminée de pierres blanches ou quelques flammes ardentes lèchent lascivement une bûche de chêne.
- Je vous débarrasse de vos manteaux, je vais les poser dans notre chambre dit Claire
- Moi je sert l’apéritif, asseyez vous… Champagne ?
Anna prends place près de moi et saisit délicatement la coupe tendue par Jean.
Les coussins sont très moelleux et le canapé assez bas, Anna tire doucement sur sa robe de laine noire pour
recouvrir un peu ses cuisses que la position a à un moment, dévoilés jusqu à la lisière de dentelle de ses bas.
Claire de retour de sa chambre est passé par la cuisine pour en ramener des pâtisseries orientales dorées et
parfumées.
- J’espère que vous aimez … l’exotisme dit elle en souriant.
- Ah ! glisse Anna vous jouez sur la corde sensible, nous adorons aussi ce genre de douceurs.
- Voilà déjà quelques chose que nous partageons
Les deux femmes éclatent de rire.
Claire contourne la table et passe devant nous.
- Excusez moi un instant . Elle glisse d’un pas félin, de coté, en prenant soin de nous dévoiler un infime partie de ses atouts. Elle se penche légèrement pour poser ces mets fins et je peux contempler
de très près le galbe de ses cuisses parfaites, l’arrondi de ses fesses à peine cachées par la seconde peau de sa trop courte jupe. Elle s’enveloppée d’un Guerlain enivrant et sensuel aux
fragances suaves.
Jean, souriant, me jette un regard complice en me tendant une coupe…
Un peu troublé, je saisis avec maladresse le verre, tout en remerciant Jean, ce qui a pour effet de faire rire
Claire. Elle se retourne vers moi. Son regard s’allume et ses yeux pétillants et coquins plongent dans les miens…
- C’est vrai…. C’est une première pour vous…En quelque sorte presque un baptême…
dit elle…
- Votre champagne est excellent
- Merci répondit Jean
- Au travers de nos
rencontres libertines, nous avons eu le plaisir de le découvrir grâce à des vrais connaisseurs. Depuis, il nous accompagne et nous le partageons à notre tour…Une autre coupe ?
Claire a pris place auprès de son époux, elle lève son verre à l’amitié coquine et à notre
avenir.
- A cette soirée qui s’annonce ...
Jean est bel homme, ses cheveux poivre et sel trahissent quarante belles années, peut être un peu plus, et son teint halé laisse deviner un amoureux de la mer. Une chemise rose pastel, un
pantalon de toile, un soupçon d’Anthéus ; il affiche l’image d’un homme responsable, courtois et posé.
Pendant quelques minutes, le silence se fait… Un silence fait de promesses… De non dit ?…
Anna serre toujours ma main, elle boit son champagne par petites gorgées, un sourire coquin brille dans ses yeux verts.
Claire s’est rapprochée de Jean… Un éclair passe dans son regard mutin.
- Servez vous ! Je vous en prie … usez et abusez de ces pâtisseries… Le Maroc est un pays ou les plaisirs sont raffinés elle se love contre son
mari
- Nous y avons également découvert les vertus du hammam et à notre retour de vacances, Jean m’a fait ce cadeau extraordinaire, un espace détente FA BU
LEUX avec hammam tout en faïences, jacuzzi et salon de repos… Ca vous dit ?
La question est directe.
Ca commence là me dis-je… Mon cœur bat la chamade et je regarde furtivement Anna comme pour chercher une quelconque approbation… Elle, elle se lève déjà…
- J’en rêve…. Vraiment ?
- mais bien sûr …
- Alors, c’est avec plaisir
- Je vous fait visiter ?… Vous ferez attention à l’escalier, il est un peu raide…
Anna emboîte le pas de Claire et je passe devant Jean pour suivre notre charmante hôtesse. La montée des
marches derrière ces deux femmes, à la vue de ces 4 magnifiques jambettes prometteuses est un régal …
L’espace détente est grand, magnifique…. Les faïences des murs chantent dans les bleus et les ocres, un tapis
de coco recouvrent totalement le sol ou quelques coussins et poufs tranchent de leur rouge brun. Posé à même le sol, pratiquement au milieu, trône un matelas épais recouvert de skaï blanc de deux
mètres sur deux.
Dans l’angle, le jacuzzi. Il semble sortir de terre encadré par quelques plantes verte.
- Il a une capacité de quatre à cinq places, l’eau à 35°, on y est très bien
A peine un mètre à droite de ce bain bouillonnant, une porte de verre laisse deviner le hammam
attendu.
Claire nous tend deux grands draps de bain pêche et nous invite à passer derrière un paravent indonésien pour
nous mettre à l’aise.
Nous nous déshabillons en hâte et enroulé de nos nouveaux attraits nous rejoignons Claire et Jean.
Claire nous attend. Jean, lui, est déjà dans la pièce chaude.
- Entrez ! soyez à l’aise …
D’un geste rapide elle ôte la serviette qui lui sert maintenant de robe et ouvre le sésame provocant un nuage
de vapeur parfumé aux huiles essentielles. Nous la précédons dans la chaleur humide.
Une seule applique diffuse une lumière rouge orange. On devine plus que l’on voit et j’avance à petits pas dans
cette douce obscurité.
Il me faut quelques minutes pour que mes yeux s’habituent à cette nouvelle luminosité.
Le hammam, de dimensions modestes, offre néanmoins de larges plages de repos…
Jean s’est installé sur la plus haute. A demi allongé sur le coté, nu, presque impudique, il dévoile un corps
svelte, musclé et entretenu… On peut voir son sexe de dimensions plus qu’honorable, à la pilosité soignée, encore endormi, reposant sur sa cuisse.
Claire se colle presque dans mon dos, je sursaute, un étrange frisson parcourt tout mon corps…
- N’ayez pas peur… ce n’est que moi !
Elle rejoint féline son amant de toujours et, lui tournant le dos, s’allonge contre lui.
J’admire sa silhouette gracile, sa cambrure affolante, ses seins lourds, généreux, son petit ventre rond… C’est
une femme femme… Et les années passées n’ont fait qu’embellir ce corps fait pour l’amour…
Anna me regarda avec beaucoup de tendresse, elle me sourit, coquine, me prend la main et m’entraîne sur le coté
du hammam presque face à nos hôtes.
Claire chuchote quelques mots à son mari et s’enfonce un peu plus dans ses bras.
Lui, masse doucement les épaules de son épouse, ses mains descendent, glissant jusqu’au poignet, remontent
jusqu’au cou et repartent encore…. L’une passe alors sous le bras de Claire et délicatement vient souligner son sein, s’égare sur le ventre allant jusqu'à frôler le tout petit triangle qui orne
son pubis savamment épilé. Puis, repart en suivant une hanche, revenant sur le ventre ou taquinant encore la fine toison blonde.
Claire ronronne. Un sourire accroché sur ses lèvres pulpeuses. Elle tourne la tête et la bouche de Jean se
colle à la sienne. Je vois les doigts de l’homme courir sur tout son corps essayant ça et là de trouver un passage. Claire relève sa jambe imperceptiblement permettant à l’intruse d’atteindre
sont minou. La main de son époux se fait plus insistante et ne quitte que peu son doux mont de vénus.
La chaleur qui monte n’est pas seulement due au bain de vapeur…
Sans les quitter des yeux, ma main suit la courbe de la cuisse d’Anna. Comme par réflexe, elle resserre ses
jambes. Je me tourne alors vers elle, déposant un baiser trop sage sur sa joue.
Ces yeux coquins brûlent de mille et une flamme... Nos bouches se cherchent… Elle joue un moment, ses lèvres
sur les miennes refusant à ma langue l’accès à son palais… Je glisse et re glisse sur l’émail de ses dents quand dans un mouvement elle me serre contre elle et aspire ma bouche dans un baiser
ardant. Mes mains courent partout sur ce corps alangui mais ne peuvent toucher ni les seins ni le sexe. Anna rit, me taquine, empêche toutes caresses...
- Chuuut… Tu vas te calmer…. On n’est pas pressé…
Comme elle a raison….
Dans l'attente de la suite .... et en souhaitant bonne
soirée à notre complice ...
Bisous
D & M