Libertinage Anjou et Pays de Loire

Hier, nous vous faisions part de la profusion de textes et autres contributions apportés par des auteurs locaux … c’est maintenant au tour de Louis, residant à Avrillé de nous avoir fait parvenir ce texte … il a voulu le fignoler bien que C et moi l’ayons trouvé parfait dès la première lecture ….

En tout cas, mis à part quelques sauts de lignes pour en aérer la lecture en ligne, nous n’avons rien changé tant cela correspond à ce que nous aimons lire, et nous efforçons d’écrire …

Un samedi gris et pluvieux en direction d’un fameux café de Lyon …

A mesure que je m’en approche, une angoisse sourde m’étreint et je me demande quelles forces mystérieuses guident mes pas.

Perdu dans mes interrogations et sans vraiment m’en rendre compte, je pousse la porte et scrute la foule qui est dense en cette fin d’après-midi.

Je la vois immédiatement. Elle a posé ostensiblement sur la table, le magazine féminin qui devait me servir à la reconnaître. Je m’approche.

Arrivé à sa hauteur, je balbutie un timide :

Bonjour, je suis L.

et elle m’invite d’un geste à m’asseoir. Pendant que nous commençons à débiter quelques banalités d’usage à tour de rôle, je me remémore l’annonce que j’ai passée sur quelques sites « Jeune chef d’entreprise cherche femme soumise pour jeux… » Nous nous étions fixés rendez-vous après quelques échanges électroniques.

J’ai scrupuleusement suivi vos instructions

Ces quelques mots me sortent brusquement de ma léthargie Je finis de reprendre contact avec le monde réel en la dévisageant.

Visage banal, cependant mis en valeur par un maquillage léger. Yeux d’un marron profond. Cheveux blonds sagement ordonnés.

Je lui demande d’ôter son manteau qu’elle avait gardé malgré l’atmosphère chaude et embuée du café. Elle est habillée d’une veste de tailleur foncée sous laquelle on aperçoit un chemisier clair. Impossible de savoir si elle porte un pantalon ou une jupe, la table faisant obstacle.

Reprenant enfin totalement le contrôle, je lui ordonne fermement d’ouvrir sa veste et de défaire quelques boutons de son chemisier afin que je puisse m’assurer qu’elle dit vrai.

Ses gestes mal assurés trahissent un trouble intérieur mais elle ne se défile pas. Je découvre les prémisses d’une lingerie noire. Cette vision fugace est confirmée quand elle se penche vers moi : un regard en sa direction aura suffit pour qu’elle anticipe l’ordre qui allait venir. Par l’entrebâillement ainsi formé, je vois le haut d’un bustier dont les bonnets contiennent une poitrine que je devine plutôt avantageuse.

M’ayant demandé la permission de me quitter pour quelques instants, je la regarde s’éloigner. De taille moyenne, elle est par contre parfaitement proportionnée. Sa jupe lui arrive juste au dessus du genou mais le styliste a pris soin d’y adjoindre une fente sur le côté qui permet à tout à chacun de discerner parfaitement une jambe longiligne, recouverte d’un voile transparent. Même en me contorsionnant sur ma banquette, je ne peux identifier si cette seconde peau laisse libre la zone située en haut des cuisses. Aucune marque ne me permet non plus de savoir ce qu’elle porte comme dessous.

A peine revenue, je l’interroge :

Bas ou collants ?

Elle m’avoue sans détour porter des bas autofixants. Dans toute autre situation, sa réponse m’aurait pleinement satisfait mais je m’efforce de la tancer vertement. Je lui impose ensuite de décrire avec précision la pièce de lingerie qu’elle porte en complément de son bustier. Elle s’empresse de détailler une culotte coordonnée en soie, échancrée mais relativement couvrante … Je lui fais mille reproches.

Les personnes attablées près de nous commencent à prêter l’oreille à notre conversation. Elle tente de se justifier, ce qui ne fait qu’empirer ma colère. Je coupe court à la discussion en lui lançant

Venez ! 

Nous sortons.  

Conscient que le succès de ce rendez-vous se joue à ce moment précis, j’avise rapidement une de ces lourdes portes en bois qui barrent l’accès aux immeubles bourgeois lyonnais.

Un couple de personnes âgées vient de sortir et je bloque discrètement la porte alors qu’ils s’éloignent. Nous pénétrons sous le porche et accédons à une cage d’escalier en profitant du va et vient des occupants des lieux. Je repère très rapidement un local sous l’escalier qui se prêtera parfaitement à l’usage que je veux en faire.

Faiblement éclairé par une ouverture grillagée, il sert habituellement à entreposer les poussettes et vélos.

En position !

En réponse à cet ordre sans appel, elle se penche en avant, les mains en appui sur un carton qui traîne par là. Je rectifie la position en lui écartant légèrement les pieds. Ses fesses, légèrement plus hautes que son buste, tendent le tissu. Je ne peux pas m’empêcher de prendre quelques secondes pour admirer ce parfait tableau.

Je commence par flatter sa croupe en la caressant à travers le tissu. Puis lui assène une première claque. Elle trésaille un peu, par surprise. Puis, sans faiblir, un second coup, un troisième, une rafale de coups en alternant la cible : fesse droite, fesse gauche, fesse droite…

Sous ma main, je la sens se décontracter progressivement et subir sa correction avec délectation. Je m’arrête juste pour soulever posément sa jupe et la relever sur sa taille. Les globes de chair sont mis en valeur par la culotte qui a s’insinue dans la raie cuillère à l’image des strings les plus minimalistes. A l’entrejambe, j’aperçois quelques poils volages aussi blonds que la chevelure. Le sexe se devine sous le tissu.

Je m’applique maintenant à la fesser plus durement et ma main chauffe à mesure où les zones de peau découvertes rosissent. Elle commence à réagir à chaque claque par un petit cri, quelques fois accompagné d’un mouvement de recul qu’elle corrige aussitôt. Elle se penche encore et s’appuie sur son avant bras, laissant ainsi son autre main libre.

Alors que je pensais qu’elle allait s’en servir de protection, je la vois la diriger vers son pubis. Je l’arrête dans son geste. Il n’est pas encore temps …

Je profite de cette interruption pour baisser jusqu’aux genoux le dernier rempart à son intimité.

Elle l’ôte complètement de son propre chef. Les coups redoublent en intensité et je vois maintenant son postérieur franchement rougir. Seuls le bruit répétitif des claques troublent le silence oppressant de l’endroit. A croire que l’immeuble s’est vidé.

De sa main libre, elle a commencé à se caresser avec des mouvements circulaires de plus en plus rapides. Sa respiration plus saccadée me laisse penser que son orgasme est proche et je m’efforce de l’accompagner dans sa quête du plaisir en assénant les dernières claques avec plus de puissance encore. Un spasme très intense secoue son corps et un râle de plaisir signifie son plaisir. Essoufflé, je la regarde reprendre ses esprits.

Merci

me dit-elle, en se redressant et en se tournant vers moi. Sa jupe reste accrochée à ses hanches et je porte mon regard vers sa toison qui ne cache pas son sexe rougi par les caresses qu’elle s’est prodiguée.

Ma partie de contrat est remplie, je sais qu’elle respectera la sienne. Elle s’approche de moi et me pousse vers le mur de telle sorte que je puisse m’y adosser.

Elle s’agenouille sur son manteau qu’elle a jeté sur le sol et commence à me masturber à travers mon pantalon de costume. Mon sexe n’a pas attendu ses caresses pour être turgescent mais mon érection se renforce à mesure que ses mains s’emploient à jouer avec mon sexe. Mon pantalon et mon boxer glissent rapidement sur mes chevilles. Ses mains courent le long de mon pénis, leurs doigts jouant sur ce clavier sensible une partition délectable. J’ai l’impression qu’elles s’approprient chaque parcelle de mon sexe afin de lui faire prendre des proportions insoupçonnées. Ma verge se redresse encore lorsqu’elle pose délicatement ses lèvres sur mes bourses et entreprend de les lécher. Tenant mon sexe d’une main, elle continue son exploration avec ses lèvres et sa langue pour enfin engloutir mon dard. Je ne peux m’empêcher de soupirer d’aise à chaque fois que mon sexe est au fond de sa gorge.

Tout en continuant à jouer avec moi, elle a pris mes fesses à pleines mains et me les malaxe fermement avant qu’un doigt inquisiteur n’explore mon sillon. Les soupirs ont fait place aux gémissements et son index lubrifié de sa cyprine s’invite sans ménagement dans mes tréfonds. Sous l’effet conjugué de cette fellation et de cette sodomie, mon excitation atteint son paroxysme et je repousse sa tête des deux mains afin de ne pas lui imposer ma jouissance dans sa bouche. Loin de s’écarter, elle continue encore quelques secondes avant que mon sperme ne gicle et ne traduise mon plaisir.

En se relevant, son regard croise le mien et j’y lis une satisfaction non feinte.

Elle ramasse sa culotte et se tourne étrangement pour la remettre. Je peux ainsi me rendre compte que son postérieur a pris une teinte rouge cramoisi et je culpabilise un peu en repensant à la correction administrée.

Rassurez-vous  me dit elle en lisant mes pensées, j’ai les onguents adéquats pour effacer rapidement votre hommage

 Je me réajuste enfin pendant qu’elle s’essuie les lèvres et en rehausse la teinte d’un rouge à lèvres d’une couleur très proche de celle de ses fesses. Est-ce une pure coïncidence ?

En sortant de notre cagibi, j’entraperçois le couple croisé auparavant qui s’éloigne aussi vite que possible.

Je me demande s’il nous a espionné.

Nous nous rendons compte que le soleil brille maintenant sur Lyon et nous dirigeons nos pas vers une station de taxis toute proche.

Elle s’engouffre dans une voiture toujours sans mot dire et me fait un petit signe de la main avant que le véhicule ne démarre.

En rentant chez moi, j’allais recevoir un message sur ma boite aux lettres en précisant que cette fois, c’est elle qui déciderait du scénario.

 

Si comme nous vous aimez ce texte et l’érotisme qu’il dégage, dites le lui par l’intermédiaire de vos commentaires …

Nous l’avons fait, et l’incitons à poursuivre ….

Jeu 6 mar 2008 2 commentaires
super cette histoire vraiment sympa
egfuh - le 07/03/2008 à 10h58

une suite et vite!!!!!!!!!!!!!!!!!


j'ai hâte de connaître les ides perverses de la dame.


 


merci d'avance

george - le 07/03/2008 à 13h43